Ce dimanche, j’ai testé pour vous la Montagne de Thiey.
En ce dimanche midi, ce sont mes jambes qui ont pris le contrôle sur un moral molasson, pour partir à la découverte de la Montagne de Thiey. D’ailleurs, comme je n’avais pas toute ma tête, premier couac, je me suis rendu-comte sur le parking du col du Ferrier (1040m) que j’avais oublié mes chaussures de VTT! C’est donc en baskets que j’ai entrepris cette rando.
Me voilà donc parti depuis 50m que j’entends un bruit de quincaille dès l’entrée sur le premier DFCI. Je démonte la roue arrière, je la secoue, un truc se ballade dans le moyeu, et le roulement commence à ronronner quand il tourne. Ce sera sa dernière sortie. Heureusement la sortie s’est très bien passé par la suite, et je ne regrette pas cette ballade de découverte avant d’y revenir avec un roulement neuf et mes chaussures pour appuyer un peu plus fort.
J’ai profité à loisir de l’interminable montée en « S » sur le DFCI de la maison forestière, sans difficulté et surplombant Nans. Il offre une vue dégagée vers la mer, l’Esterel et Caussols. Je reviendrais un jour de Mistral pour voir la Corse.
Un petit ravito, et je me prépare pour la partie enduro de la rando. Le départ du chemin est une invitation au plaisir.
La descente qui commence en sous-bois « succulents » monte en difficulté avec l’arrivée des premières épingles vraiment serrées. Je confesse que je n’en n’ai passé qu’une sur les pédales, pour les autres il me faudra sortir le pied à chaque fois. C’est technique, c’est aérien, avec des marches, des dévers et des épingles, et le ciel qui se couvre. Je retrouve pour mon plus grand plaisir les sentiers de sous-bois sur la fin de la descente avec des sauts de restanques jusqu’au pont de Nans.
Je croise justement le biker invisible qui fait une petite sieste dans un pré, avant de retourner au col du Ferrier par une piste qui monte de plus en plus sec dans la forêt. Les couleurs automnales ne sont pas encore installées, dans 2-3 semaines, ce sera magnifique.
J’ai un goût de « reviens-y » dans la bouche, et quelques petites idées en tête sur le « meilleur » parcours. Faut que je vous amène pour les « chataîgnes ». 
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