30 oct. 2012 – Maure Vieil « c’est priiiiivé »

Je le confesse, à l’heure du déjeuner j’ai transgressé les interdits, et je suis entré dans les parties privées de la vieille Maure.

Autant dire qu’elle ne s’est pas laissé faire, et j’en ressors avec quelques griffures et égratignures, mais bon, je ne pouvais pas passer devant la vielle Maure depuis des années sans aller m’aventurer sur des chemins étroits et interdits. Et puis j’avais mis les protections adéquates, alors malgré quelques glissades incontrôlées, j’ai terminé avec le sourire.

Lors de cette première rencontre, elle m’a fait découvrir des vues inédites sur son arrière-pays, que j’aurais plaisir à faire partager à mes compères. Car comme le dit la chanson, il y a toujours de la place pour quelques copains qui passent.

Mais attention, c’est privé, alors restons discrets 

28 oct. 2012 – Vous reprendrez bien un peu de Thiey ?

Autant les couleurs automnales ont enchanté cette sortie VTT, autant le froid hivernal a glacé mes petits orteils!

Pourtant, c’est pas faute d’avoir consulté la météo 10 fois depuis le début du week-end, et au moment où j’allais capituler face à la raison qui me conseillait de rester au chaud, une petite voix m’a dit « vas-y », et je n’ai pas eu besoin de l’entendre 2 fois pour partir avec entrain vers la Montagne de Thiey baignée de soleil par une belle éclaircie après le temps gris-neigeux de la matinée.

Le piège était bien ficelé. A peine étais-je sur la selle au col du Ferrier, que je sentais un petit vent frais annonciateur.

Ma voilà donc parti pour 2h45 de rando. Ce coup-ci, j’ai mes chaussures de VTT et un roulement neuf à l’arrière, seule la neige pourrait me faire rebrousser chemin. Et c’est bien ce qui a failli m’arriver!  La piste menant du col du Ferrier à Canaux traverse la forêt revêtue de ses habits d’automne, et la rencontre avec un sanglier (catégorie trophée de chasse!) y a ajouté un peu de stimulation. Mais à partir de Canaux une petite neige fine a commencé à tomber, et c’est rapido que je me suis lancé dans la première descente en direction de Nans.

Trop dure à la mise en bouche, puis trop rectiligne aux papilles, je décidais de remonter faire les « S » de la montagne de Thiey, malgré la neige fine qui jouait avec moi. Bien m’en a pris, car j’ai retrouvé avec grand plaisir, et plus d’assurance, les épingles de ce magnifique sentier aérien, sortant certes le pied et coupant au bon endroit, pour toujours garder le rythme malgré l’angle des épingles. Un jour ça passera sans le pied, question de persévérance  La cerise sur le gâteau reste la dernière partie de la descente en sous-bois, rapide et joueuse avec un enchaînement ludique de restanques herbeuses.

Maintenant que je connais mieux le secteur, il est grand temps d’y amener mes compères 

25 oct. 2012 – coucher de soleil au Peygros

un dernier couché de soleil depuis le Peygros avant l’arrivée des journées courtes et mouillées, a signé la fin de la « belle saison 2012″.

malgré quelques tirs de chasseurs et autres chiens qui croisent le chemin, offrant à certain de belles émotions dans les buissons piquants du Peygros, la descente du single de la « Jaune » fût l’occasion de célébrer la fin de l’été.

Parsemée de « Pilou – pilou » et de  » Kroaaaak – kroaaa », ces 7 minutes de plaisir nous ont donné la banane une fois de plus.

Désormais, il faudra cibler des sorties à l’heure du déjeuner et le week-end uniquement.

21 oct. 2012 – rando à la Montagne de Thiey

Ce dimanche, j’ai testé pour vous la Montagne de Thiey.

En ce dimanche midi, ce sont mes jambes qui ont pris le contrôle sur un moral molasson, pour partir à la découverte de la Montagne de Thiey. D’ailleurs, comme je n’avais pas toute ma tête, premier couac, je me suis rendu-comte sur le parking du col du Ferrier (1040m) que j’avais oublié mes chaussures de VTT! C’est donc en baskets que j’ai entrepris cette rando.

Me voilà donc parti depuis 50m que j’entends un bruit de quincaille dès l’entrée sur le premier DFCI. Je démonte la roue arrière, je la secoue, un truc se ballade dans le moyeu, et le roulement commence à ronronner quand il tourne. Ce sera sa dernière sortie. Heureusement la sortie s’est très bien passé par la suite, et je ne regrette pas cette ballade de découverte avant d’y revenir avec un roulement neuf et mes chaussures pour appuyer un peu plus fort.

J’ai profité à loisir de l’interminable montée en « S » sur le DFCI de la maison forestière, sans difficulté et surplombant Nans. Il offre une vue dégagée vers la mer, l’Esterel et Caussols. Je reviendrais un jour de Mistral pour voir la Corse.

Un petit ravito, et je me prépare pour la partie enduro de la rando. Le départ du chemin est une invitation au plaisir.

La descente qui commence en sous-bois « succulents » monte en difficulté avec l’arrivée des premières épingles vraiment serrées. Je confesse que je n’en n’ai passé qu’une sur les pédales, pour les autres il me faudra sortir le pied à chaque fois. C’est technique, c’est aérien, avec des marches, des dévers et des épingles, et le ciel qui se couvre. Je retrouve pour mon plus grand plaisir les sentiers de sous-bois sur la fin de la descente avec des sauts de restanques jusqu’au pont de Nans.

Je croise justement le biker invisible qui fait une petite sieste dans un pré, avant de retourner au col du Ferrier par une piste qui monte de plus en plus sec dans la forêt. Les couleurs automnales ne sont pas encore installées, dans 2-3 semaines, ce sera magnifique.

J’ai un goût de « reviens-y » dans la bouche, et quelques petites idées en tête sur le « meilleur » parcours. Faut que je vous amène pour les « chataîgnes ».

 

 

 

 

Transvésubienne

 

Voici le parcours 2012 de la Transvésubienne.

En 2013, pourquoi ne pas se faire notre Transvésubienne à nous, sans mass start, sans levé aux aurores, sans ornières ni attente dans les goulets ? 

Mais avant ça se prépare, et il serait de bon ton d’aller repérer les différents tronçons avant de se lancer dans le parcours intégral.

 

21 oct. 2012 – Bettol fait des Merveilles !

30 octobre 2012:

Belle performance à nouveau de notre compétiteur avec sa 68ème position à l’Enduro des Merveilles, 67 places derrière Fabien Barel!

C’est quand même avec une 130 ème place au classement général de l’Enduro 1001 sentiers 2012. Bravo 

 

Cette première saison d’Enduro 1001 sentiers se termine avec une prise de repères, de très belles vidéos embarquées, et un « fan club » qui en redemande pour 2013! Est-ce que 2013 sera l’année de la consécration?

17 octobre:

Après une très belle 53ème place à l’Enduro du Trèfle Vésubien, Betol « la Bomba » entrera t’il dans le TOP 50 au guidon de son Orbea « regonflé » à bloc ?

17 oct. 2012 – Dent de l’ours et Lac de l’Ecureuil

Voici le parcours Dent de l’ours et lac de l’Ecureuil sur Garmin:

 Une de mes sorties après le taf dans l’Esterel, avec des paysages superbes !!!

 

6 oct. 2012 – Enduro solitaire de La gourdonnaise

Prévisions météos alléchantes pour un mois d’Octobre, c’est avec 18 degrés et une motivation ardente que je charge Mr Red relifté sur le porte vélo. Un look similaire mais une jante arrière plus robuste (DT Swiss X455 au lieu de la 420SL), les premiers roulements sur le bitume gourdonnais s’accompagne de légers craquements que je compare à des vieux os enquilosés après une semaine d’inactivité. Mais il faut pas se tromper, seul l’ homme est rouillé, pas la machine.
Plein d’entrain je compense les premières bornes avec le plaisir de la vue : le paysage qui s’ouvre sur la gauche est magnifique : la legère brume qui transpire du bois de Gourdon ajoute à mes sens éveillé une ambiance calfeutrée d’ecumes forestières. Sur cette route à peine fréquentée par les chasseurs à l’affût de gibier, j’enchaîne les tours de jambes pour atteindre le col de l’ècre finalement plutôt décrassé que fatigué.

Encore quelques virages en pente plus favorable et je purge mes crampons de tous restes boueux de la semaine de dernière. La longue ligne droite du plateau de Caussol justifie le plaisir qu’on les cyclistes sans poil de pratiquer leur discipline. Ça plane tant que la pente est négative mais cette sensation s’inverse vite avec la pente qui mène à l’observatoire de Calern… Petit plateau et grand pinion, je charge mes muscles en acide pour atteindre le sommet avec fierté : l’étendue du paysage derrière moi prouve bien l’effort entrepris.

Après déjà plus d’1h d’ascension, je n’oublie pas l’horaire et poursuit mon chemin : la promesse à madame doit être respectée ! Néanmoins, après m’être aperçu de mon oubli concernant l’adaptateur pompe à utiliser en cas de crevaison, je ne suis plus aussi serein. Pourvu que cette sortie ne devienne pas galère…

Le portage pour atteindre le sommet réel de mon parcours (sur la crête de Calern) me permet de vérifier que la pression des pneus assure qu’aucune fuite n’est a signaler.
J’observe aussi un élément important en cette période de l’année : la rosée du matin est encore bien présente : le chemin recouvert d’herbe courte à vite fait de tremper mes gommes.
Je pense que c’est l’explication principale de ma peu engagée prestation durant la première partie de la descente menant au plateau. Ou peut être la récent habitude de pratiquer sur du single plus propre. Très cassant et glissant (pneus mouillés), je subis plus que je contrôle.
Entêté, je suis sur de m’adapter petit à petit à ces conditions et espère même retrouver une partie plus sèche plus bas.
C’est le cas ! Le chemin très apprécié par les érudits du champignon et menant à LA sPeciale du jour permet de réduire l’humidité sur l’ensemble de la mécanique.

J’attaque alors LA spéciale avec plus de confiance et moins d’hésitation : le plaisir… Pour le plaisir !
Quel régal ! Je peux m’apercevoir des les premiers lacets empierres de ma bonne progression : surplombant Gourdon le pilote cale son spé sur une trajectoire efficace. J’arrive rapidement sur la moitié des lacets et retrouve alors une trace plus propre (moins de cailloux). Le thermomètre monte ! Bonheur, chaleur… Les disques libères de leurs plaquettes laisse le VTT glisser sur le single.
À ce moment la je n’ai plus la sensation de rouler mais bien de glisser.

Et c’est les yeux remplis d’adrénaline que je finalise le tracé en rejoignant le parking de Gourdon sans crever et sans voilage… Même si la gourdonnaise ferait, c’est certain, une mariée parfaite à mon stump revigoré.

Nous reviendrons…

Andon – La moulière (Station Enduro)

Voici une petite vidéo sympa relatif à la station (1 télésiège) « La moulière » qui s’insrit de plus en plus comme un spot audiberguois phare dans le monde enduriste des alpes maritimes.

J’adore le début de la vidéo… Beau trip !

 

Ouverture La Moulière 2012

Messieurs, mettez vos casques et appuyez sur « PLAY »

Pour mémoire, La moulière c’est :

12 pistes de descente VTT sécurisées sauront convaincre les meilleurs techniciens. Attention ! port du casque obligatoire…
Ouverture tous les week-end et jours fériés des mois de mai, juin et septembre, tous les jours de juillet et août de 10h00 à 12h30 (dernière montée) et de 14h00 à 17h30 (dernière montée).

Tarifs 2012 :

Piéton Aller simple : enfant (- 12 ans) = 3 € et adulte = 4 €
Piéton AR : enfant (- 12 ans) = 4 € et adulte = 5 €
VTT : enfant (- 12 ans) = 7 € la 1/2 journée / 12 € la journée
adulte = 12 € journée licencié et 1/2 journée non licencié
15 € journée non licencié / 90 € forfait saison.

10 oct. 2012 – La « jaune » du Peygros

En démarrant la rando à 18h, je savais pertinemment qu’on allait terminer dans l’obscurtié.

Et ce fût le cas pour mon plus grand bonheur, en compagnie de Lolo, de Stéphane avec son tout nouveau Spé Enduro Comp immaculé, et de Pascal qui eut la bonne idée de venir faire tourner ses jambes ce soir là et qui nous accompagné tout au long de la sortie.

Comment décrire le plaisir de se jeter dans la pente du Peygros au moment où le soleil rougeoyant disparait derrière les crêtes du Tanneron.

2 singles au programme de cette sortie: le premier proche du sommet du Peygros bien cassant dans le maquis est plus un test d’équilibre qu’une leçon de pilotage, une sorte de mise en bouche corsée. Le second single, lui, apporte beaucoup plus de finesse au pilotage.

Il faut juste imaginer la pénombre qui s’installe, et 4 gars qui se lancent pour 10min de descente tantôt technique, tantôt faite de relance avant d’enchaîner des épingles en sous-bois.

Tout le monde était d’accord en bas pour dire que ce single est trèèèèèèèèèèèès bon, et qu’on y retournera très vite pour en faire profiter les absents de la soirée.